SLUC Nancy et Basket.

[jfasnl]

Bon j'ouvre ce topic pour discuter de nos autres protégés et des nouveaux champions de France -enfin!. L'année prochaine Nancy va goûter pour la première fois à la prestigieuse Euroligue et va tenter de poursuivre l'exceptionnel en championnat.
allez les Cougars!

[Mali]

Année exceptionnelle pour le SLUC avec à la clé le titre de champion de France, mais je trouve qu'il n'y a pas eu beaucoup d'engouement, la place Stan n'était pas noir de monde et depuis in n'en entend plus parler, c'est dommage.

[Arsenalboy]

Moi dimanche j'étais en route pour aller assister à une pièce de théatre (j'ai loupé le début d'ailleurs),donc j'ai écouté le match dans la voiture,j'étais comme un dingue sur le parking les gens qui m'ont vu dans l'auto devais me prendre pour un cinglé...

J'ai quand même eu les jetons à la fin du troisième quart temps que l'histoire des trois première années se renouvelle,mais cette fois ci nos joueurs ont tenu le choc...

Bravo à eux et bonne chance pour la suite !!!

[Bravestar]

Moi, j'y connais pas grand chose en basket, à part que le frère de Tony Parker joue à Nancy, et que le Sluc est en finale depuis que je suis monté à Nancy pour rencontrer ma femme...
(D'ailleurs à ce sujet, ça correspond aussi à la remontée de l'ASNL en L1... Hasard ou réalité scientifique ?! :suspect: )

Etant donné qu'on vient juste de se marier, j'ai répondu oui aux deux questions... Je suis votre porte bonheur en gros !!! :lol:

[Le Catalan]

Moi, j'y connais pas grand chose en basket, à part que le frère de Tony Parker joue à Nancy, et que le Sluc est en finale depuis que je suis monté à Nancy pour rencontrer ma femme...
(D'ailleurs à ce sujet, ça correspond aussi à la remontée de l'ASNL en L1... Hasard ou réalité scientifique ?! :suspect: )

Etant donné qu'on vient juste de se marier, j'ai répondu oui aux deux questions... Je suis votre porte bonheur en gros !!! :lol:

Euhhh, il me semble que le jour où l'on était dans le même stade ensemble........ tu nous a apporté la poisse et même plus.

Bon j'avoue que tu as réussi à nous faire passer de la colère à la tendresse de se retrouver derrière un pot.

Le Catalan

[Bravestar]

Moi, j'y connais pas grand chose en basket, à part que le frère de Tony Parker joue à Nancy, et que le Sluc est en finale depuis que je suis monté à Nancy pour rencontrer ma femme...
(D'ailleurs à ce sujet, ça correspond aussi à la remontée de l'ASNL en L1... Hasard ou réalité scientifique ?! :suspect: )

Etant donné qu'on vient juste de se marier, j'ai répondu oui aux deux questions... Je suis votre porte bonheur en gros !!! :lol:

Euhhh, il me semble que le jour où l'on était dans le même stade ensemble........ tu nous a apporté la poisse et même plus.

Bon j'avoue que tu as réussi à nous faire passer de la colère à la tendresse de se retrouver derrière un pot.

Le Catalan

Mais on ne peut pas dire que l'équipe vous a déçu sur l'ensemble des 3-4 saisons quand même !
Et puis, je peux pas vous réservez toute ma chance pour vous... J'ai des amis sur Bordeaux aussi !!! :)

[Arsenalboy]

C'est clair que si nous laissons partir nos meilleurs éléments,il n'est pas nécessaire de participer à l'Euroligue,déja qu'avec une équipe de ténors c'est relativement compliqué,alors autant economiser nos forces pour regagner un championnat (dans le but de ne pas participer à l'Euroligue l'année suivante) !

[Shoop]

Allez je le poste la aussi, une petite vidéo, que di je un résumé de la superbe victoire du Sluc
http://fr.youtube.com/watch?v=QP5hGNvIPVw

[Arsenalboy]

Allez je le poste la aussi, une petite vidéo, que di je un résumé de la superbe victoire du Sluc
http://fr.youtube.com/watch?v=QP5hGNvIPVw

Merci Shoop pour ce montage ! 8)

[Arsenalboy]

Sous les paniers du SLUC

« L'âme, c'est Ricardo... »


Entre deux coups de fil aux agents, Jean-Luc Monschau évoque les sujets d'actualité : le recrutement, le nouveau statut du club, le départ de Bauer...






NANCY._ Jean-Luc Monschau peut parler des heures de bons vins, de sport, d'opéras... Mais dès qu'on aborde le sujet du recrutement, il ferme poliment la porte : « Le recrutement, moins on en parle, plus il a de chance d'aboutir... » Reste qu'en cette période où chacun fantasme sur le visage du SLUC 2008-09, le coach livre quelques-uns des axes du travail qui va l'occuper ces prochaines semaines.
- Jean-Luc Monschau, près de quinze jours après le titre avez-vous pleinement réalisé et savouré ?
- Vous savez, le travail a repris ses droits dès le surlendemain de la finale... J'ai surtout réalisé à quel point les gens étaient heureux pour nous. J'ai reçu un nombre incroyable de messages de sympathie. Dernièrement, j'ai reçu un message très émouvant de la part de Ryan Hoover. Il est pourtant l'un des trois seuls joueurs avec lesquels je n'ai pas terminé la saison en 23 ans de coaching. Cela prouve que tous les joueurs qui sont passés par Nancy en gardent un bon souvenir. Le président Christian Fra y est pour beaucoup et je tiens encore une fois à lui rendre hommage.
- Grâce à ce titre et au billet pour l'Euroligue, le SLUC a-t-il changé de statut ?
- Vous savez, on s'est remis au travail de la même façon que nous le faisons après une défaite. On en rigolait encore ce matin (hier) avec le président : lui se bat pour que le club ait plus de moyens et moi, mon rôle est de dépenser l'argent qu'il trouve... Mais nous n'allons pas nous laisser griser. Nous allons peser chaque embauche.

« On nous prend pour des nantis »

- Est-il plus facile de recruter avec l'étiquette Euroligue dans le dos ?
- On (les agents de joueurs) a tendance à nous prendre pour des nantis, alors que nous n'en sommes pas. Mais il est évident qu'aujourd'hui, on offre un contexte plus exposé pour les joueurs. Certains agents nous témoignent plus de respect. Les enjeux pour leurs joueurs ne sont plus tout à fait les mêmes.
- Contrairement à la saison dernière où l'effectif a été renouvelé à 80%, le SLUC va-t-il s'inscrire dans la continuité pour la saison à venir ?
- L'objectif est évidemment de conserver une ossature et de voir de quelle façon on peut la renforcer. A l'image de ce qu'avait fait Roanne. Ils ont étoffé leur effectif et ont pu tenir le choc de manière à faire honneur au basket français en Euroligue. L'enjeu sera double la saison prochaine. On ne va pas tout miser sur une compétition et négliger l'autre. Il faudra être compétitif le mercredi et le samedi.
- Au même titre que Ricardo Greer, Mike Bauer semblait être un peu l'âme de cette équipe. Son départ, qui semble se confirmer, est un coup dur ?
- Il ne faut pas se tromper. L'âme, c'est Ricardo... et tous les autres ont adhéré. L'Euroligue ne retient pas forcément les gens. L'argent reste le nerf de la guerre.
- La saison dernière vous aviez misé sur des joueurs connus du championnat de France. Est-ce un paramètre qui va encore dicter vos choix ?
- Le fait qu'un joueur ait joué en France permet de l'étalonner et d'avoir moins de surprises. Mais c'est un critère parmi tant d'autres... Sur certains postes, celui de meneur par exemple, nous avons dû faire des paris chaque année...
- Ce pourrait être encore le cas la saison prochaine ?
- C'est un peu tôt pour le dire... Mais pour jouer l'Euroligue, les paris sont encore plus risqués et aléatoires. On va essayer d'être plus costaud à chaque poste.
- Pour aller partir aux Etats-Unis. Espérez-vous y trouver la perle rare ?
- Le problème des summer-league où l'on peut trouver des joueurs compétitifs, c'est que la terre entière y est... Si il y a cent joueurs et cent cinquante clubs et que vous avez le cent cinquantième budget, la perle rare n'est pas pour vous. C'est frustrant. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'y allais plus ces dernières années.
- Pourquoi y retourner ?
- Cela permet de discuter en direct avec les coaches, les managers, les agents. A l'époque où j'y allais, j'ai acquis énormément de relations. Aujourd'hui, le club a un nouveau statut. Le regard des agents sur le SLUC a changé. C'est le moment d'y aller. Il faut battre le fer quand il est chaud...

Propos recueillis par Thomas SIMON


27/06/08




Jean-Luc Monschau estime énormément son « couteau-suisse » Ricardo Greer. Bien plus que Mike Bauer qui a cédé aux sirènes d'Ostende et de l'argent.
Photo d'archives Patrice SAUCOURT

[Nissart67]

Le calendrier de la saison prochaine est-il déjà sorti ???

[Arsenalboy]

Le calendrier de la saison prochaine est-il déjà sorti ???

Il ne me semble pas,mais notre spécialiste Sluc pourra te répondre plus facilement,j'ai nommé Jfasnl ! 8)

[Nissart67]

Moi personellement je préfère la SIG en habitant en Alsace

[Arsenalboy]

Steed Tchicamboud est venu à Gentilly hier parapher son contrat avec le SLUC. Le président Christian Fra peut avoir le sourire. Le club nancéien tient sa première recrue pour la saison 2008/2009.
Photo Patrice SAUCOURT
Tchicamboud ouvre le bal


Sa signature était dans l'air, elle est désormais effective. Le meneur choletais a signé un contrat de deux ans avec le SLUC. Et une recrue, une !


NANCY. - Steed Tchicamboud n'était donc pas venu en visite touristique à Nancy. Alors que la veille, le staff nancéien entretenait encore le doute et laissait entendre que si le meneur choletais venait bien dans la cité de Stanislas hier, ce n'était pas pour autant que l'affaire était conclue, le joueur a bel et bien paraphé un contrat le liant avec le club nancéien hier après-midi.
Un contrat qui porte sur deux ans, mais avec une clause libératoire à l'issue de la première.
Autant l'avouer, sa signature n'est pas une surprise. Elle était dans l'air depuis quelques temps déjà et Jean-Luc Monschau ne manquait pas une occasion de dire tout le bien qu'il pensait du meneur choletais. « Ce qui m'a plu chez lui ? Son registre assez physique, le fait qu'il soit un bon défenseur » analysait hier le coach nancéien, « il a montré sa capacité à être présent dans beaucoup de compartiments du jeu, y compris le domaine défensif. On peut penser que son registre de jeu lui permettra de reproduire ses perfs au très haut niveau ».
C'est un peu un pari puisque le joueur qui révait de découvrir l'Euroligue, n'a jamais gouté à la compétition-reine européenne ni même à la coupe ULEB. Il a bien connu une finale de feu la coupe Saporta (la deuxième coupe européenne de l'époque...) en 2001 avec Chalon, mais il jouait peu.

Une mène 100% française ?

Mais si le joueur et le club vont faire un petit saut dans l'inconnu, la progression régulière du meneur de jeu depuis cinq ans (voir par ailleurs) laisse à penser qu'à vingt-sept ans, il peut franchir ce nouveau palier. En tout cas, la saison qu'il vient de vivre avec Cholet aura été hyper-consistante. Collectivement, le club des Mauges a été une des bonnes surprises de la saison en gagnant la Semaine des As, en atteignant la finale de la coupe de France et en se hissant en quarts de finale des play-offs après avoir fini la saison régulière au septième rang.
Et individuellement, Steed Tchicamboud aura pris une part indéniable dans la réussite de l'équipe d'Erman Kunter. Très en vue en février lors du succès aux As (près de 13 pts, 6 passes et 17 dévaluation sur 3 matches), le natif de Clichy-la-Garenne a compilé des stats très solides (voir par ailleurs) et a eu les honneurs d'une première sélection au All-Star Game en décembre avant d'être retenu dans la liste des 28 joueurs préselectionnés en bleu pour les qualifs à l'Euro 2009. Difficile d'imaginer saison plus réussie. Et si son coéquipier Nando De Colo n'avait pas crevé l'écran cette saison en décrochant le titre de MVP français, sûr que la progression du meneur aurait été davantage mise en relief. Mais avec de tels états de service, l'Euroligue semble presque une suite logique pour le joueur...
Reste maintenant à savoir avec qui il formera la traction arrière du SLUC Nancy. Un Américain, Pape-Philippe Amagou ? Jean-Luc Monschau botte en touche, mais reconnaît qu'une association Amagou-Tchicamboud « peut être compatible ».
Traduction, il n'est pas forcément farfelu d'envisager une mène 100% française pour jouer dans la cour de l'Euroligue comme l'avait fait Roanne la saison dernière avec le duo Pellin-Poupet. Mais cela pourrait aussi dépendre des prétentions salariales d'Amagou...
En attendant, le coach nancéien va décoller pour les Etats-Unis ce week-end pour assister à plusieurs camps pendant trois semaines dont celui de Las Vegas la semaine prochaine. L'occasion de voir des dizaines et des dizaines de profils intéressants. « Mais on ne devrait pas prendre de rookies » lâche le coach nancéien, « on cherche plutôt des joueurs qui se sont déjà étalonnés. S'ils l'ont fait en Euroligue, c'est inaccessible, mais ils peuvent aussi s'être étalonnés en Europe ou même en Pro A ».
Le champ est vaste. Mais le club nancéien a visiblement plusieurs fers au feu...

Anthony GUILLE


4/07/08

[Arsenalboy]

« L'Euroligue, ça a été déterminant »









- Steed Tchicamboud, pourquoi avez-vous choisi de signer au SLUC ?
- Cela va dans l'évolution de ma carrière. J'ai commencé en Pro B, puis je suis parti à Cholet ou j'ai fait deux bonnes saisons et disputé une coupe d'Europe. Avec mon agent Bouna N'Diaye, on s'était fixés des objectifs avant que j'arrive en Pro A.
Je voulais aller en équipe de France et essayer de jouer l'Euroligue le plus tôt possible. Cela s'est présenté à moi et je n'ai pas dit non. C'est vrai que le fait de jouer l'Euroligue a été déterminant dans mon choix.
- Parmi les autres offres que vous aviez, il y avait semble-t-il Kiev...
- Oui, mais ce qui s'est passé, c'est que le coach a changé de club. Il fallait attendre encore et je n'avais pas le temps d'attendre. Cela aurait été intéressant financièrement, mais à Nancy, il y a l'Euroligue et il fallait que je la joue au moins une fois dans ma vie pour voir à quel niveau je peux me situer.
- Quel est le challenge que vous vous êtes fixé à Nancy ?
- Déjà prouver que je peux jouer dans une grande équipe de Pro A. Je vais voir comment je peux jouer face aux meilleurs joueurs du continent.
- Vous jouiez une trentaine de minutes à Cholet. A Nancy, le temps de jeu devrait être davantage réparti. Qu'en pensez-vous ?
- C'est vrai que j'aurais moins de temps de jeu et que j'aurai moins de responsabilités à Nancy. Maintenant, rien ne dit que je n'aurais pas les mêmes qu'à Cholet. C'est à moi de prouver que l'équipe a besoin de moi pour bien jouer.

« Kunter m'a dit que j'étais prêt »


- On ne sait pas encore avec qui vous formerez la traction arrière du SLUC mais parmi les possibilités, il y a une association avec Pape-Philippe Amagou...
-Avec Pape-Philippe, on s'est déjà côtoyés. Cela ferait une paire 100% française. Cela pourrait permettre de prouver au basket héxagonal qu'on peut jouer avec deux meneurs français en Euroligue.
- Vous aviez évoqué avec votre coach à Cholet Erman Kunter cette possible signature au SLUC ?
- Oui. Je lui ai demandé si j'étais prêt à jouer l'Euroligue au jour d'aujourd'hui. Il ma répondu que j'étais prêt. Les dirigeants de Cholet sont contents pour moi. J'ai 27 ans, et l'Euroligue, il faut la jouer maintenant car cela ne se reproduira peut-être plus jamais.
- C'est le plus beau challenge de votre carrière que vous vous apprêtez à relever ?
- Il y a d'abord l'équipe de France cet été. Mais après, je vais me concentrer pleinement sur cette saison au SLUC...

Recueilli par A.G.


4/07/08

[Selja]

je voudrais bien pouvoir répondre à ce sondage amis il faut attendre la composition de la nouvelle équipe
en tout cas, je souhaite pouvoir répondre oui et oui !
je fais confiance à l'équipe dirigeante et souhaite aussi avoir un cyril julian au top de sa forme (il y aurait actuellement quelques doutes ....)

[Arsenalboy]

John Cox sort de deux saisons réussies au Havre. Avec 18,8 pts de moyenne, il a même terminé quatrième meilleur marqueur du championnat cette saison.

La carte John Cox


Le SLUC tient sa traction arrière. Après Tchicamboud, Nancy a enrôlé le Havrais pour deux ans. Du coup, Amagou ne reviendra pas...

NANCY. - Ca s'emballe, ça s'emballe... Alors que le marché nancéien était plutôt calme il y a encore quelques jours, le voile se lève petit à petit sur le visage de l'équipe pour la saison prochaine. Et on y voit même beaucoup plus clair en ce qui concerne la traction arrière qui est désormais constituée.
Après avoir fait signer le Choletais Steed Tchicamboud la veille, le président Fra a reçu l'accord du Havrais John Cox pour s'engager avec le SLUC pour deux saisons, avec une clause de départ à l'issue de la première.
Dire que la signature de l'Américain pour former la traction arrière nancéienne était très attendue serait un mensonge...
Il y a encore très peu de temps, on pensait que la piste Pape-Philippe Amagou tenait la corde et qu'une prolongation semblait dans l'air du temps, dans la mesure où le club était plutôt prêt à repartir pour un tour avec un joueur qui avait su monter en puissance pour réussir de très solides play-offs. Oui mais voilà, encore fallait-il que les positions des deux parties se rejoignent sur le plan financier. Visiblement, ce n'était pas le cas.
L'autre surprise vient du fait que John Cox est davantage référencé comme un arrière (poste deux), voire un ailier (poste trois, celui auquel le positionne d'ailleurs le site officiel de la LNB...) que comme un meneur (poste un).


Mais pour Jean-Luc Monschau, il n'y a pas de doute, le joueur a les qualités techniques pour avoir les clés du jeu nancéien aux cotés de Steed Tchicamboud.

« Un registre de tir tridimensionnel »


« Quand il était à Chalon, il était au poste deux, mais il a petit à petit évolué vers le poste un » argumente le coach nancéien, « ce qui m'intéresse, c'est que dans les moments chauds, c'est souvent lui qui monte la balle. Je me rappelle d'ailleurs qu'il y a deux ans, quand on avait perdu de peu au Havre, c'est lui qui a joué le un contre un de la gagne face à Max Zianveni. Cette saison, il a encore un peu plus joué au poste un. Et puis, c'est un joueur qui a un registre de tir tridimensionnel. Il a bien sûr le shoot à 3 points et l'attaque du panier, mais il peut shooter dans la zone intermédiaire. J'avais aussi constaté quand on avait joué Le Havre que c'est un vrai bon passeur même si ses stats ne sont pas excessives sur ce point (NDLR : 3,6 passes en saison régulière, 6 en trois matches de play-offs). C'est un joueur qui a cette capacité à lire les options défensives adverses pour apporter une réponse soit à 3 points, soit en pénétration pour finir ou pour faire la passe ».

Le cousin de Kobe Bryant

Vous l'aurez compris, le technicien lorrain a été séduit par le bagage de l'Américain. Et si son frère Christian Monschau n'a pas manqué de lui brosser un portrait flatteur d'un joueur qu'il a coaché ces deux dernières années (« si Gravelines avait disputé une coupe d'Europe la saison prochaine, il aurait peut-être suivi mon frère dans le Nord » glisse du reste '''JLM''), un simple regard sur ses stats depuis son arrivée en France suffit pour mesurer à quel point John Cox pourrait bien être une excellente pioche. Car celui qui est pour l'anecdote le cousin d'un certain Kobe Bryant ne cesse de progresser statistiquement depuis trois ans qu'il évolue en Pro A. A Chalon, il tournait à environ 13 pts et 2 passes de moyenne, au Havre il y a deux ans, il compilait près de 14,5 pts et 3 passes, et cette saison, il a fini quatrième meilleur marqueur du championnat (18,8 pts), tout en dépassant les 3,5 passes de moyenne.
Et à même pas 27 ans, l'Américain aura certainement à coeur de prouver qu'il peut franchir ce nouveau pallier au sein d'un club Euroligue. Qu'il ne se gène surtout pas...


Anthony GUILLE


5/07/08

[Arsenalboy]

Voila le tirage de l'Euroligue,et (même si je ne suis pas un spécialiste du basket),je pense que nous avons été plutôt super mal loti...

08/07/2008 17:20
Basket - Euroligue (H) - Les Français servis



Le Mans comme Nancy, les deux équipes françaises inscrites pour la saison 2008-2009 de l'Euroligue, savaient qu'elles tomberaient sur des monstres dès le premier tour. Le niveau est tel désormais au sommet de l'Europe - en termes sportif comme financiers - que les clubs de Pro A sont devenus des petits poucets placés dans les derniers chapeaux. Mais il restait à savoir qui seraient les adversaires "accessibles", ceux qu'il faudra tenter de laisser derrière soi sachant que les quatre premiers des quatre poules de six seront qualifiés pour le Top 16. Et à cette question là, il semble que ce mardi, les Sarthois obtenu une réponse plus positive que les Lorrains.

Le Mans se retrouve dans dans le groupe A en compagnie, notamment, d'Avellino et du Cibona Zagreb, deux équipes qui ne devraient pas fait peur au MSB sur le papier - même si la période des transferts a juste débuté. Les Italiens seront des rookies à ce niveau après leur deuxième place ex aequo en Lega. Ils comptaient des anciens de Pro A dans leur effectif cete année comme Marques Green (ex-Roanne et Nancy), nikola Raduliovic (ex-ASVEL) et Sylvere Bryan (ex-cholet). Quant au Cibona, il avait échouer à se hisser dans le Top 16 en 2008... dans la poule du Mans. Les duels entre les deux équipes s'étaient soldées par une victoire partout. Avec l'arrivée (surtout) de Dewarick Spencer, les Manceaux ont montré les dents, même si cela sera probablement insuffisant face au Maccabi, à l'Olympiakos (qui a recruté Vujcic et Papaloukas !), voire à Malaga, trois puissances traditionnelles de l'Euroligue.

Pour Nancy, il est plus difficile de trouver une équipe qui n'impressionne pas, même s'il faut attendre de voir les effectifs définitifs du Zalgris Kaunas et Sopot avant de juger véritablement le niveau du groupe B. Les Lituaniens, sacrés il y a dix ans, ont toujours des forces vives nationales de haut niveau et restent sur un passage au Top 16. Quant aux Polonais, ils sont des habitués des recrutements spectaculaires, avec la signature du Serbe Milan Gurovic l'an dernier. La qualification se jouera contre eux et probablement pas face au Panathinaikos, qui veut retrouver "son" titre européen, à Sienne, qui a participé au dernier Final 4, et au Barça avec le retour de la «Bomba» Navarro. «Ce tirage est vraiment impressionnant, a réagi le coach des champions de France, Jean-Luc Monschau (Photo L'Equipe). Je ne vois pas ce qui manque.» X.C. (avec AFP)

LE TIRAGE
Groupe A : Maccabi Tel-Aviv (ISR), Olympiakos (GRE), Malaga (ESP), Cibona Zagreb (CRO), Le Mans (FRA), Avellino (ITA)
Groupe B : Sienne (ITA), FC Barcelone (ESP), Panathinaikos (GRE), Zalgiris Kaunas (LTU), Sopot (POL), Nancy (FRA)
Groupe C : Vitoria (ESP), Fenerbahçe (TUR), Rome (ITA), Ljubljana (SLO), Berlin (ALL), Badalone (ESP)
Groupe D : CSKA Moscou (RUS), Partizan Belgrade (SRB), Real Madrid (ESP), Efes Istanbul (TUR), Milan (ITA), Panionios (GRE)

Bref cela risque d'être difficile de tirer notre épingle du jeu !

[Le Catalan]

Il n'aurait pas pu mettre les mêmes poules au foot, je vois déjà l'affiche :

Mercredi soir, 20 h 45, au Nou Camp : F.C. Barcelone - A.S.Nancy Lorraine

Ca pête !

Le Catalan

[Arsenalboy]

Il n'aurait pas pu mettre les mêmes poules au foot, je vois déjà l'affiche :

Mercredi soir, 20 h 45, au Nou Camp : F.C. Barcelone - A.S.Nancy Lorraine

Ca pête !

Le Catalan

Qui sait...

Une petite qualification des nôtres après les poules et une elimination prématurée des Barcelonnais en Champion Ligue,pourrait peut être faire notre affaire !

[Arsenalboy]

Monschau : « Impressionnant »

Christian Fra (président du SLUC Nancy) : « C'est un beau tirage et il y aura du beau spectacle à Nancy. C'est déjà une grande satisfaction d'être en Euroligue mais on va essayer de faire un bout de chemin. On va aborder cette compétition le plus sérieusement possible. On a grandi en France et maintenant on va essayer de grandir en Europe pour être respectable. En tout cas, on n'y va pas en reculant. » Jean-Luc Monschau (entraîneur du SLUC Nancy) : « Ce tirage est vraiment impressionnant. Il n'y a que des gros, que du lourd. Je ne vois pas ce qui manque. On a hérité de l'inamovible champion italien (Sienne), l'inamovible champion grec (le Panathinaïkos). A mon sens, c'est ce qui se fait de plus dur. Mais si la difficulté sera maximale, le plaisir d'offrir à notre public ce qui se fait de mieux en Europe sera lui aussi maximal. Notre état d'esprit ne changera pas, on va prendre les matches les uns après les autres. »

Paru le : 09-07-2008

[jfasnl]

Le calendrier vient de tomber aujourd'hui : 1er match : SLUC-ASVEL!

PROA 2008-09 : Le calendrier connu LNB - 10.07.2008, 16h21 Le Match des Champions qui opposera le SLUC Nancy à l’ASVEL Lyon-Villeurbanne sera la première match qui ouvrira la première journée de PROA de la saison 2008-09. Durant 8 mois, les 16 équipes tenteront de décrocher les huit places qualificatives pour les Play-Offs avec comme objectif la Finale de Bercy. Téléchargez le calendrier en cliquant ici PROA Saison 2008-09 Saison régulière Du 3 octobre 2008 au 13 mai 2009 Play-Offs (au meilleur des 3 manches) Quarts de Finale Les 23, 30 mai et 3 juin 2009 Demi-Finales Les 6, 10 et 13 juin 2009 Finale LNB Le 20 ou 21 juin au Palais-Omnisports de Paris-Bercy Les autres rendez vous de la saison : Match des Champions 2008 SLUC Nancy – ASVEL Lyon-Villeurbanne Le vendredi 3 octobre 2008 à Nancy (Cette rencontre fait partie de la Première journée de Championnat) All Star Game 2008 Le dimanche 28 décembre 2008 au Palais-Omnisports de Paris-Bercy Semaine des As 2009 Du 19 au 22 février 2009 au Havre LNB

[jfasnl]

Arsenal, concernant l'euroligue, je crois qu'on est tombés dans le groupe de la mort... Barcelone et le Panathinaïkos c'est du lourd!
Un article d'eurosport.fr :

Dur pour Le Mans et Nancy


Basketball - Euroligue





Le Mans et Nancy, les deux clubs français qualifiés, n'ont pas été gâtés par le tirage au sort de la phase de poule de l'Euroligue. Si les Sarthois s'en sortent un peu mieux et auront une chance de terminer dans les quatre premiers et d'accrocher le Top 16, Nancy aura fort à faire.
Nancy et Le Mans, les deux clubs français qualifiés pour l'Euroligue 2008/2009, sont tombés sur du gros mardi lors du tirage au sort de la première phase de poule. Nancy, pour sa première apparition dans l'élite continentale, se frottera à deux géants, le Panathinaïkos et le FC Barcelone, et à une troisième grosse écurie, Sienne, présente au dernier Final Four. La formule ayant changé par rapport aux précédentes éditions, il faudra maintenant finir dans les quatre premiers des quatre groupes de six pour se qualifier pour la deuxième phase de poule, le Top 16.
Pour le nouveau champion de France, il s'agira logiquement donc de terminer devant les deux adversaires les plus abordables, les Lituaniens de Kaunas et les Polonais de Sopot, pour sortir du groupe B, ce qui n'aura rien d'évident. Le défi proposé au Mans est du même calibre. Deux "monstres", le Maccabi Tel Aviv, finaliste sortant, et l'Olympiakos, qui a affiché ses ambitions en faisant venir la star grecque Theo Papaloukas, se trouvent dans le groupe A, avec un troisième gros client, les Espagnols de Malaga. Si la logique est respectée, les Manceaux devront finir devant le Cibona Zagreb et les Italiens d'Avellino, nouveaux venus en Euroligue, pour passer en deuxième phase.
Les clubs français, qui font figure de Petits poucets, pour ne pas dire de nains, dans le basket européen à cause de leurs faibles moyens financiers, essaieront avant tout de gagner plus de matches que les années précédentes. En 2007, Roanne avait fini avant-dernier de son groupe avec quatre succès en 14 matches, et Le Mans bon dernier avec seulement deux victoires, à tel point que sa troisième saison garantie avait paru menacée. Le SLUC comme le MSB auraient certainement préféré tomber dans le groupe C, qui paraît un peu moins relevé avec Vitoria, Fenerbahçe, Rome, Ljubljana, Berlin, Badalone. Le groupe D a également belle allure avec le tenant du titre, le CSKA Moscou, le Partizan Belgrade, le Real Madrid, Efes Istanbul, Milan et Panionios.
LA DECLA: Jean-Luc Monschau, entraîneur de Nancy : "Ce tirage est vraiment impressionnant. Il n'y a que des gros, que du lourd. Je ne vois pas ce qui manque. On a hérité de l'inamovible champion italien (Sienne), l'inamovible champion grec (le Panathinaïkos). A mon sens, c'est ce qui se fait de plus dur. Mais si la difficulté sera maximale, le plaisir d'offrir à notre public ce qui se fait de mieux en Europe sera lui aussi maximal. Notre état d'esprit ne changera pas, on va prendre les matches les uns après les autres".

[Arsenalboy]

Et tu a oublié Sienne qui n'est pas non plus le premier venu !

[Selja]

Et tu a oublié Sienne qui n'est pas non plus le premier venu !

on va leur jouer un tour !
j'espère qu'ils ne garderont pas un chien de leur Sienne !

[Selja]

Michel Morandais à Nancy !
voilà qui va compléter judicieusement notre recrutement
Monschau souhaite encore un intérieur et c'est bon
Nancy va faire encore mal cette année !

[Arsenalboy]

Michel Morandais à Nancy !
voilà qui va compléter judicieusement notre recrutement
Monschau souhaite encore un intérieur et c'est bon
Nancy va faire encore mal cette année !

Oui mais il nous faut être bon en Euroligue,sinon à quoi bon y participer !

[Selja]

bien sûr !
et le recrutement à été surtout été fait en ce sens !

[Arsenalboy]

La surprise Morandais

Le SLUC poursuit son recrutement bling bling. Le shooteur international Michel Morandais est la dernière surprise du chef.

L'Euroligue accomplit des miracles. Fraîchement qualifié pour la première fois de son histoire, le SLUC mesure désormais le pouvoir d'attractivité de la compétition reine en Europe. Lundi, Nancy a ajouté un élément de renom à son effectif en enrôlant l'international Michel Morandais pour une durée d'une saison. Ce renfort est pour le moins inattendu. Et promet un effectif taillé pour le titre en Pro A. « On était en contact depuis plusieurs semaines et Jean-Luc (Monschau) le suivait déjà depuis un certain temps, explique le président Fra. Je pense qu'il y a une confiance du joueur pour le coach. Le fait que Nancy soit qualifié en Euroligue a aussi dû le séduire. » Michel Morandais s'offre en effet un virage professionnel en retrouvant le championnat de France. Ce Guadeloupéen de 29 ans n'a joué qu'une seule minute en Pro B, avec le club de Levallois dont il a surtout fréquenté les espoirs, avant de s'envoler pour les Etats-Unis en 1999 et le traditionnel cursus américain : une high school (Philadelphie) puis le championnat universitaire (Colorado). Las, à sa sortie, ce shooteur très athlétique n'obtiendra jamais le précieux graal pour la NBA. Il reprend donc la direction de l'Europe où il va progressivement imposer sa griffe, de Cantu (2004-2005) à Naples (2005-2007), avant de partir à la conquête de l'Espagne. L'expérience sera néanmoins frustrante, faute d'adresse (Barcelone) ou de confiance de son entraîneur (Estudiantes de Madrid). Morandais retrouvera sa liberté en avril. Et débarque en Lorraine avec l'intention de relancer une carrière, qui compte pour principaux faits d'armes une sélection dans l'équipe All Star du championnat italien en 2006 et des apparitions en équipe de France en 2006 et 2007. Adroit à distance, le Guadeloupéen viendra donc étoffer la menace extérieure du SLUC et compléter un effectif déjà ronflant, depuis les arrivées de Cox (Le Havre), Tchicamboud (Cholet) et Wilson (Villeurbanne). Avec la signature programmée de Julian à son retour de vacances, Nancy devrait d'ailleurs afficher complet. « C'est la presse qui estime qu'on manque encore d'un pivot, précise le président. Moi, je pense que l'équipe est déjà suffisamment armée pour commencer la compétition. » C'est peu de le dire...

Ch. J.

Paru le : 16-07-2008

[Arsenalboy]

SLUC, le prix de la persévérance

Certains mots sont devenus obsolètes à Nancy depuis le 15 juin 2008. Traumatisme et malédiction en font partie. Désormais, le SLUC Basket n'est plus un club condamné à perdre à Bercy ni un sujet de raillerie. Pour la première fois de sa jeune histoire, il est enfin devenu champion de France et sociétaire de l'Euroligue. C'est un soulagement pour un peuple qui avait été habitué, par le passé, à troquer le champagne pour l'aspirine à son retour de l'enceinte parisienne. Le SLUC aurait pu exploser après trois finales perdues consécutivement. Il s'est simplement relevé, a remodelé son groupe et repris ses habitudes en s'installant rapidement sur les hauteurs du championnat. Il avait pourtant instillé le doute à l'intersaison, lorsqu'il s'était agi de remplacer le capitaine Tariq Kirksay et de répondre aux départs conjugués des McClintock, Zianveni, Green et autres Banks. Mais le flair de Jean-Luc Monschau a parlé. L'entraîneur s'est attiré les services d'un intérieur capable de s'écarter du cercle (Bauer) et de deux frères, Jeff et Ricardo Greer, qui incarneraient une menace à distance, sous les anneaux et sur le râble des attaquants adverses. Ricardo présentait de surcroît les avantages d'un meneur d'hommes et la même polyvalence que Kirksay. Derrière, le trio de meneurs (Dowdell, Amagou, Parker) fut régulièrement décrié, mais lui aussi a répondu présent dans l'emballage final. Le recrutement fut d'autant plus pertinent que Nancy a importé des joueurs capables de dépasser la pression d'une finale puisque certains avaient déjà été titrés par le passé. Porté par sa force de frappe à domicile, le SLUC a ainsi déroulé le fil de sa saison avec sa régularité coutumière, au point de reproduire son passage à vide de l'hiver puis d'y survivre pour retourner en play-off avec l'avantage du terrain permise par une place de dauphin à l'issue de la saison régulière. Les phases finales se firent alors théâtre de luttes homériques, en particulier lors d'une belle époustouflante contre Villeurbanne (104-89). Ne restait plus qu'à conclure à Bercy. Il parait que Roanne était convié à la fête. On ne l'a pas vu (84-53).

Ch. J.

Paru le : 17-07-2008

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